Qui sont ces Cressois qui donnent leur nom aux rues, salles ou équipements sportifs de la commune ?
Page en cours de construction. Les cressois cités ci-après, le sont dans l’ordre alphabétique de leur nom. Ce dernier est suivi des coordonnées permettant de situer, la rue, la salle ou la structure correspondante sur le plan de la commune. Des photos viendront illustrer cette page.
4 juin 1926 à St André de Capcèze (48) – 12 août 1978 à Grandrieu (48)
12 février 1988 à Montpellier (34) – 10 août 2020 à Vacquières (34)
Né à Sète en 1939, était ingénieur en géologie et hydrologie. C’est par mariage avec une cressoise, qu’il s’installe ici. Passionné par le foot, il forme et arbitre les joueurs de l’Entente Cressoise, dont il crée l’équipe féminine. Il fut longtemps un dirigeant apprécié de l’association dont une équipe, en 1989, ira participer au Parc des Princes, à Paris, à la 16ème de finale de la Coupe de France. Il contribue, en tant qu’adjoint à l’Environnement, à la gestion municipale de 1983 à 1994. Décédé en 1996, le stade dit « synthétique », qui borde la Voie Domitienne porte son nom.
- GARIDOU Marguerite (C4/C5)
15 juillet 1923 à Terrats (66) – 27 décembre 2020 à St Clément de Rivière (34)
Naquit en 1930 à Saigon, dans l’actuel Vietnam. Il est fait prisonnier à l’âge de quinze ans par les japonais lors de leur « coup de force » en l’Indochine le 9 mars 1945. A son arrivée en France, il intègre l’Ecole Militaire de Saint Cyr (1952-1954), promotion « Union Française ». Il est grièvement blessé, en 1956, lors de la guerre d’Algérie et fait Chevalier de la Légion d’Honneur à 26 ans. Il quitte l’Armée de Terre avec le grade de Chef de Bataillon (Commandant) et s’installe au Crès. Il occupe, pendant de nombreuses années, au sein de la section cressoise de l’Union Nationale des Combattants, la fonction de trésorier. Figure marquante et dévoué de cette amicale, décédé en 2000, son nom fut donné au local, siège de cette association.
8 mai 1942 à Montpellier (34) – 17 avril 2005 à Montpellier (34)
11 septembre 1951 à Montpellier (34) – 8 octobre 2004 au Crès (34)
31 août 1933 à Montpellier (34) – 2 mars 1994 à Castelnau-le-Lez (34)
Marie-Thérèse, naquit en 1924 à Paris, d’un père « financier » et d’une mère au foyer en charge d’une famille nombreuse qui vient, dans les années trente, s’installer au Crès. Parents et enfants habitent au mas « Saint Simon », demeure en bordure de la nationale, côté gauche en allant sur Vendargues, juste avant de franchir le pont sur le Salaison. Restée vieille fille, elle travaille à la production et à la vente des fruits et légumes cultivés sur les terres du mas. Elle consacre son temps libre à une participation active au sein de la paroisse St Martin. Elle est catéchiste, sacristine, fleuriste pour la décoration de l’église, archiviste et contribue à l’organisation des kermesses d’antan. Son activisme et son autorité bienveillante lui vaudront le surnom de « colo », pour colonel. Arrivée à l’âge de la retraite elle se consacre avec le Père Doumairon à la création de Radio Maguelone, la radio catholique locale. Elle décède le 13 mars 2001 et son nom fut donné aux locaux abritant jadis les salles paroissiales.
Né à Aniane en 1936, il choisira, à son retour de la guerre d’Algérie, Le Crès pour s’y installer avec sa famille. Pendant quarante ans il travaille à La Poste. Syndicaliste à F.O, il œuvre bénévolement au sein des instances consultatives de la Sécurité Sociale de Montpellier et du C.H.U. De 2001 à 2008, il est adjoint au maire en charge des Affaires Sociales. Il est à l’origine, dans les locaux de la crèche - halte - garderie, de la mise à disposition de salles au bénéfice d’enfants autistes. Il est l’artisan de l’implantation au Crès de l’Ehpad « L’Oustal du Lac » dont la voie d’accès porte son nom.
Cultivateur de son état, Julien Quet naquit, en 1923, dans le village voisin de Teyran. Il s’installe au Crès en 1949 et rejoint en 1953 l’équipe municipale alors dirigée par M. Fernand Rouché. A la mort de ce dernier 1969, il lui succède et occupera, sans discontinuer, la fonction de maire pendant 25 ans. On lui doit, la zone artisanale du Puech Cabrier, l’implantation de commerces le long de la Route Nationale 113, dont l’ouverture de Roure, premier supermarché local, le lotissement des Chalandonnettes et les immeubles Terres del Rey, l’ensemble des écoles actuellement existantes et le collège. Les salles polyvalentes (La Bulle, G. Brassens, M. Crespin, J. Moulin), les divers terrains de sports, le Parc Robert, les arènes, la Maison du Patrimoine et l’actuel bureau de Poste sont également à mettre à son actif. Il est à l’origine de la création en 1973 du Jumelage du Crès avec la commune d’Unterschleissheim en Bavière. Très impliqué dans la vie associative il crée le club de foot, l’Entente cressoise. Son passé de maquisard, pendant la 2ème guerre mondiale, et son investissement pour sa commune d’adoption, lui ont valu de recevoir l’Ordre National du Mérite, les Palmes Académiques, l’Ordre Civil de Savoie. Décédé en 2015, la commune reconnaissante à donne son nom au parvis de l’Hôtel de Ville, la municipalité de Castelnau-le-Lez à la passerelle qui, au-dessus de la station de tramway, réuni les deux agglomérations et Unterschleissheim l’honore également en ayant baptisé une voie « Julien Quet ».
Né au Crès en 1886, viticulteur de son état, il fut maire de la commune de 1925 à 1932. Il était connu pour son franc parler ainsi qu’un caractère autoritaire mais juste. Les archives préfectorales mentionnent ses visites « à l’humeur cressoise ». Son mandat, fut principalement marqué par le souhait d’électrifier les habitations éloignées du centre et pour avoir créé un bureau de Poste, digne de ce nom. Il est à l’origine de la viabilisation des terrains qui longeaient jadis le chemin conduisant à la gare. C’est sur ces terrains que s’érigèrent les maisons aujourd’hui bordant l’avenue qui, en sa mémoire, porte son nom.
- ROBERT Jacques (B5 + C5)
- ROUBEAU Marcel (C4)
Cressois d’adoption depuis les années 60, Marcel Roubeau (1928-2011) s’est toujours impliqué dans le tissu associatif cressois, (Basket Ball, Téléthon, Foyer rural « Le Fougau » dans la section tennis de table. Artiste autodidacte et de talent, sculpteur sur bois possédant l’art de découvrir une forme, un sujet, dans une branche ou une souche d’arbre d’apparence banale, il crée et anime bénévolement l’atelier de sculpture sur bois du « Fougau » transmettant sa passion à de nombreux cressois que certains continuent à faire vivre.
Issu d’une vieille famille locale qui, en 1872, avec l’ensemble des cressois obtinrent la séparation du hameau du Crès de la commune de Castelnau, créant ainsi notre propre village. Viticulteur, âgé de 38 ans, il accède en 1953 à la fonction de maire. Emporté par la maladie en 1969, il ne termine pas son troisième mandat consécutif. Lors de la révolte des vignerons, en 1953, à la tête des villageois, il fait ériger des barricades sur la nationale. On lui doit, en autre, la création du lotissement « Les Baléares » et l’agrandissement de l’église. Un ancien groupe scolaire, aujourd’hui devenu le « Nouvel Essor » et la « Médiathèque Municipale » porte son nom.
Né au Crès (1947-2016), fonctionnaire territorial, il entre au conseil municipal en 1989. Il a en charge le dossier d’aménagement du site de la carrière dont la cessation d’exploitation doit avoir lieu en 1994. Il souhaite que le site, devenu le lac que nous connaissons aujourd’hui, demeure. Pour défendre ce projet il crée l’association ADALCE et remporte les élections de 1995. Il reconstruit le groupe scolaire Emile Barres, les Ateliers Municipaux, réalise la crèche « Les Marguerites », les lotissements « Font Garrus » et « Maumarin » et rénove l’intérieur de l’Eglise. Il charge un groupe de passionnés d’histoire locale de rédiger le livre « Le Crès - L’histoire d’un village en garrigue ».
On lui doit également le "marché dominical" sur la place des Arènes. Lors du conseil municipal en date du 16 avril 2021, ce dernier, sous la conduite de M. Stéphane Champay, répondant au souhait de nombreux crèssois, à donné au lac et son espace naturel environnant, le nom bien mérité de "Jean-Marie Rouché".
- VERMILLARD Marguerite (C4)
19 novembre 1928 à Lifou (Nlle Calédonie) – 20 mars 2001 à Castelnau-le-Lez (34)